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Mondialement reconnu pour leurs interprétations du répertoire contemporain, le Quatuor Diotima s'impose ici comme l'un des meilleurs spécialistes de la musique de chambre, tous répertoires confondus.

Le musicien yougoslave retrace les différentes étapes de son existence en musique. Sa vie est un incroyable voyage, sur le plan géographique et émotionnel : il grandit en Serbie où il commence à jouer du violon à 7 ans. La guerre civile qui éclate au milieu des années 90 ne l'empêche pas de passer des concours à travers toute l'Europe, avant de s'installer à Paris à 14 ans pour y poursuivre sa formation au Conservatoire. Français d'adoption, le coeur de Nemanja reste dans les Balkans et la musique qui l'a inspiré dès ses débuts (traditionnelle et classique) coule depuis dans ses veines.

Après avoir remporté en 2014 un Grammy pour sa collaboration au Meilleur Album de l'année de Daft Punk et travaillé avec les plus grands (Drake, Feist, Jarvis Cocker), le pianiste et entertainer canadien, est enfin de retour avec la suite très attendue de Solo piano II. Un album pour piano et quatuor à cordes qui ré-imagine la musique de chambre de l'ère romantique et la transpose à la musique pop addictive d'aujourd'hui.

Ces partitions illustrent deux périodes totalement différentes de la vie de Chostakovitch : celle d'un jeune musicien devenu brusquement célèbre, allant de succès en succès et, un quart de siècle plus tard, celle des épreuves et déceptions tant professionnelles que sentimentales du compositeur cinquantenaire.

En 1594, Carlo Gesualdo, prince de Venosa, arrive à Ferrare pour son mariage avec Eléonore d'Este. La rencontre du noble musicien avec l'univers musical de Ferrare, et en particulier avec Luzzasco Luzzaschi, marquera fortement la formation du jeune Girolamo Frescobaldi. Dans sa maturité, le natif de Ferrare est parvenu à une fusion très personnelle des structures musicales d'origine nord-italienne (en particulier vénitienne) et de l'expérimentation musicale de l'école méridionale. L'objectif de ce projet est d'explorer les influences réciproques entre l'école de clavecin du Royaume de Naples et Girolamo Frescobaldi. Seront ainsi discutées les pages des grands expérimentateurs situés entre le XVIe et le XVIIe siècle (J. De Macque, Rodio, Stella), tout comme les compositeurs de la génération suivante qui ont transposé et réinterprété l'enseignement frescobaldien (Storace, Salvatore, L. Rossi). On s'intéressera également à certains de ses contemporains qui se sont engagés dans une voie parallèle (M. Rossi). Cet échange musical fertile, qui culmine avec les innovations très personnelles de Frescobaldi, illustre parfaitement l'esprit d'expérimentation et d'innovation musicales typique du début du XVIIe siècle, une époque qui, comme peu d'autres, recherchait et célébrait le renouveau esthétique.

Après la guerre de Trente ans, une brillante culture musicale put s'épanouir dans les églises d'Allemagne du Nord. Les organistes, notamment Buxtehude, Scheidemann, Bruhns ou Sommer, se mirent à composer leurs propres oeuvres. Cette nouvelle culture musicale différait fondamentalement de ce qui se passait dans le centre ou le sud du pays. Dans ces régions subsistait en effet une conception savante et spéculative de la musique, inspirée de l'esprit humaniste de la Réforme. Ainsi est née une génération de musiciens regroupés sur ce disque, dont l'art n'a jamais eu le succès contemporain qu'il mérite.

La jeune mezzo-soprano rejoint Alpha pour plusieurs projets. En 2017, elle a reçu le Prix de l'Académie du festival de Verbier. Déjà remarquée sur les scènes d'opéra, Adèle Charvet est également passionnée par le répertoire de la mélodie. Pour son premier album, elle a imaginé un programme très personnel, aussi né de la rencontre musicale et amicale avec la pianiste Susan Manoff. Toutes deux ont puisé dans leurs enfances new-yorkaises.

La genèse de cette 'grand-messe', décrite déjà en 1811 par Carl Friedrich Zelter comme 'vraisemblablement le plus grand chef d'oeuvre musical que le monde ait jamais vu', est encore aujourd'hui en partie mystérieuse. Après avoir joué et enregistré pendant plusieurs années les Messes dites 'luthériennes' (BWV.233 à 236) avec l'ensemble Pygmalion, un chemin logique nous a portés jusqu'à la version primitive de la Messe en si mineur BWV.232, autrement dit la 'cinquième Messe Brève', ne comportant que le Kyrie et le Gloria, portant donc l'appellation de Missa, et écrite en 1733 à l'intention du Prince électeur de Saxe installé à Dresde. Version presque inédite au disque, cet enregistrement clôt le cycle des Messes brèves de manière spectaculaire et confirme la position du chef Raphaël Pichon comme l'un des grands chefs baroques, ainsi que la qualité technique et artistique de ce jeune ensemble.

Elle frappe un grand coup avec cet album à la couleur délibérément jazzy. Christina Pluhar exalte la modernité extraordinaire de Purcell à l'aide de subtiles modifications rythmiques et harmoniques au sein du "ground". Les lignes de basse et les mélodies composées par Purcell demeurent intactes, mais l'ajout d'instruments tels que la guitare acoustique et la guitare électrique ainsi que de libres improvisations délibérément jazzy nous transporte soudain du 17e siècle au 21e siècle. Vous vous trouverez ainsi dans une salle de musique intemporelle où le légendaire Music for a while chanté par Philippe Jaroussky n'a peut-être jamais été aussi magique, les ajouts de clarinette, piano et batterie apportant une liberté, une modernité étonnante sans jamais toucher à l'esprit de l'oeuvre.

Fondé par le chef Nicol Matt sous le patronage de la commission allemande de l'UNESCO, le World Choir For Peace est un choeur rassemblant 24 chanteurs professionnels issus de 15 pays, rassemblés autour de valeurs communes : écologie, tolérance et des droits de l'Homme. S'associant à la harpiste hollandaise Lavinia Meijer, l'ensemble nous livre Peaceful choir, un voyage fabuleux et relaxant à travers les nombreux sons et couleurs de la musique chorale contemporaine. De nombreux compositeurs de renommée internationale ont participé à ce projet en offrant de nouvelles oeuvres ou arrangements, comme le compositeur de musiques de films Hauschka, Sir Karl Jenkins ou encore Ellis Ludwig-Leone (du groupe indie rock San Fermin). Le choeur interprète également des oeuvres déjà existantes de Max Richter, Hans Zimmer, Arvo Pärt ou encore Ola Gjeilo, et leur donnent ainsi une nouvelle saveur. Outre Lavinia Meijer, le choeur est accompagné sur certains titres par divers instrumentistes, comme le pianiste Tim Allhoff, le violoncelliste Gereon Theis ou encore la violoniste Esther Abrami. Enfin, pour rendre ce projet encore plus spécial, l'ingénieur du son Gregor Zielinsky a enregistré l'album avec la technologie 360 Reality Audio développée par Sony, permettant de créer une expérience unique et immersive et faisant de cet album le tout premier enregistrement de musique chorale à bénéficier de cette technologie.

Le nouvel album de Lisa Batiashvili, 'Secret Love Letters', présente une musique inspirée de la littérature romantique tardive et des grands virtuoses du passé : le premier concerto pour violon de Karol Szymanowski, Poème d'Ernest Chausson, la Sonate en la majeur pour violon et piano de César Franck et Beau soir de Claude Debussy. Pour cet enregistrement, la violoniste est accompagnée du Philadelphia Orchestra et de son directeur musical Yannick Nézet-Séguin ainsi que du jeune pianiste géorgien Giorgi Gigashvili. Ensemble, ils célèbrent l'art subtil de la dissimulation, la passion solitaire, mais aussi le moment où elle ne peut plus être contenue.

Pour la première fois de sa carrière, Harnoncourt dirige les Symphonies 4 et 5 de Beethoven à la tête de son orchestre le Concentus Musicus de Vienne. Fondé en 1953, rappelons qu'il s'agit d'une formation sur instruments d'époque qui restitue tant en volume qu'en timbre, les sonorités probablement contemporaines de l'auteur. Il s'agit aujourd'hui de la plus ancienne formation de ce type. Le présent enregistrement est un live que Nikolaus Harnoncourt a dirigé à guichets fermés bien sûr, au Musikverein de Vienne en 2014. Harnoncourt se tourne aujourd'hui vers les Symphonies de Beethoven et souhaite s'y consacrer en 2016, année au cours de laquelle il va enregistrer les 7 et 8. Inutile de rappeler combien la discographie de Nikolaus Harnoncourt est abondante et constitue pratiquement toujours une référence captivante de l'interprétation musicale de notre époque. Ce disque comme bon nombre de ses enregistrements encore récents, ne va pas manquer de faire, à nouveau, parler de lui.